Hatha yoga, une pratique où notre corps devient instrument de spiritualité
" Connais-toi, toi-même " disaient les Anciens.
Par la pratique du hatha yoga notre corps devient instrument de spiritualité et nous conduit à expérimenter les plans physique, énergétique, affectif, mental et spirituel.
Lhomme est un Tout.
Cest cela qui en fait sa richesse et sa complexité.
La pratique du yoga nous apprend à déchiffrer les langages du corps.
Le corps est notre instrument de musique quil nous faut accorder à chaque pratique de hatha yoga...
pour transformer ce "corps que lon a" et devenir "ce corps quon est" comme le disait K.G. Durkheim.
Mais tout dabord que signifie Hatha Yoga ?
Le mot sanskrit yoga est dérivé de la racine Yuj qui signifie unir, lier ensemble, atteler i qui a donné en latin "jungo", joindre...
Mais joindre quoi, sunir à qui...
Si lon sen référe au texte "Goraksa paddhati" qui explique le mot hatha par Ha = soleil et Tha = Lune,
on peut définir le Hatha Yoga comme lunion du soleil et de la lune, et par extension, définir cette pratique comme une discipline basée sur cette recherche: joindre le Ha et le Tha, le soleil et la lune, le masculin et le féminin, Shiva et Shakti, pingalâ et idâ, le côté droit et le côté gauche,
Pour retrouver notre plénitude, notre Unité, pour que notre incomplétude dhomme ou de femme trouve le chemin de cette unité primordiale, ce chemin qui conduit de "la dualité à lunité", "de lhumain au divin "...
En unissant ces deux notions polaires et contradictoires, lhomme ou la femme accéde à létat de non-dualité en transcendant le monde phénoménal, et reconquiert la plénitude qui précéde toute création en réintégrant dans son propre être son statut dAndrogyne primordial, théme que lon retrouve dans les mythes de toutes contrées et même dans la genése.
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De la Dualité à lUnité
Séparés, lhomme et la femme symbolisent lincomplétude : chacun nest que la moitié, stérile, de landrogyne primordial, bisexué, qui fut coupé en deux à laube des temps,
et condamné à traverser la vie dans langoisse de la séparation, en aspirant sans cesse à retrouver la partie de lui-même qui lui a été enlevée.
Même quand lhomme et la femme sunissent dans lacte damour, leur union demeure incompléte et temporelle.
Aussi la plupart des traditions spirituelles enseignent que la complétude ne peut-être atteinte quen nous-même, par le mariage des principes mâle et femelle que chaque être humain porte en lui.
Toutes les émotions et caractéristiques humaines ont leur opposé, par lequel elles sont partiellement définies,
comme par exemple le bien et le mal, la joie et la tristesse, mais aussi la gauche et la droite, linspiration et lexpiration, lactivité et la passivité, la vie et la mort, lintérieur et lextérieur, moi et lautre...
Sans la lumiére, on ne pourrait concevoir les ténébres; sans la femme, lhomme pourrait-il exister ?...
La dualité appartient à lhumain ; elle le caractérise et cest delle que viennent principalement ses souffrances.
Pourtant cest en lacceptant, quil peut la transcender.
Cette dualité reconnue, acceptée, sublimée, peut alors devenir un moyen pour nous révéler notre unité primordiale, sans attribut, lUn.
Ce point de vue, on le retrouve au XXe siécle, énoncé différemment bien sûr, dans les écrits du psychanalyste Jung. Quand Jung écrit que chaque être humain doit fonder un couple avec son identité profonde, et quainsi, lors de lunion de deux personnes, il y a en fait quatre fiancés...
Jung met par là en évidence lunion de chaque homme avec son anima, avec lâme féminine et lunaire qui lhabite, et lunion de chaque femme avec son animus, avec son âme masculine et solaire.
Ainsi, pour lui, dans lunion de deux personnes, sont impliqués non seulement deux êtres conscients, mais aussi cette union de chaque homme avec son anima et de chaque femme avec son animus.
Cest en réalisant ces " noces intérieures " que lêtre humain, homme ou femme, peut se trouver ou se retrouver...
Lexpression bouddhiste "Quand les contraires apparaissent, lesprit de Bouddha est perdu" fait référence aux limites de la perception duelle.
En établissant des distinctions, nous cessons de voir que tous les opposés proviennent, en fait, de la même source et que, en vérité, la Création est Une.
Les contraires et le monde matériel quil constitue sont limités ; lEsprit Éveillé peut percevoir à travers cette apparente dualité, lunité fondamentale du Tout.
La plupart des traditions se retrouvent pour affirmer que les opposés sont apparus lorsque la Réalité Primitive Unique sest fragmentée dans une apparente multiplicité, pour créer le monde des formes.
Chaque fragment est incomplet en lui-même et aspire à retrouver la totalité dont il est issu.
"Il divisa son corps en deux moitiés, lune était mâle et lautre était femelle.
Le mâle dans cette femelle procréa lUnivers." Manu Smriti 1, 32.
Et lon voit, que quelles que soient les traditions, pour que lêtre humain se réalise, il faut quil prenne conscience de ses deux polarités, féminine et masculine.
En refusant une de ces polarités, lhomme qui ne se perçoit que masculin, ou la femme que féminin, vivra en permanence ce manque au niveau inconscient...
Moitié de lui-même, (ou delle même) il ne pourra se réaliser.
Cest en reconnaissant, en acceptant, en transcendant cette dualité, fondement même de notre statut dêtre humain que lon pourra accéder à notre véritable nature...
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Le yoga nest pas une religion, cest une pratique basée sur une expérience...
Mais quelle est notre vraie nature ?
En considérant lhomme comme une fin en lui-même, on a fini par ne plus guére chercher que la satisfaction des besoins inhérents au côté matériel de sa nature...
" mais lhumain ne vit pas que de pain ; lhumain vit de tout ce qui sort de la bouche de IHVHi " (Deutéronome 8,3)
et si la satisfaction des besoins naturels est légitime, elle ne doit pas devenir exclusive et masquer les nécessités spirituelles,
qui, pour être situées sur un autre plan, nen sont pas moins tout autant vitales.
On retrouve cet enseignement dans la Bhagavad Gitâ (chant XVI, 24) : "Que les écritures soient donc une régle de conduite pour toi,
quelles tapprennent ce quil faut faire et ce quil ne faut pas faire. "
Lhomme a-t-il une nature divine ?
Une question est posée: sommes-nous des êtres humains venus vivre une expérience spirituelle, ou des êtres spirituels venus vivre une expérience humaine?....
II convient toujours de revenir à la phrase célébre de Nicolas Berdiaev : " Dieu nest en rien semblable à lidée quon sen fait, absolument en rien ".
Attention aux mots, ils sont souvent trompeurs...
On souhaiterait parfois que le mot Dieu ne soit plus employé en raison de son mauvais usage. Aucun discours sur Dieu ne saurait être retenu car un Dieu qui peut être connu nest plus Dieu.
Refuser le mystére équivaudrait à refuser la vie.
Or le mystére a été merveilleusement formulé par Maître Eckhart, quand il dit : " Dieu et moi-même sommes Un.
Tel est le mystére de la déification de lhomme. "
Le yoga nest pas une religion. Le yoga est avant tout une pratique basée sur une expérience...
On nacquiert un élargissement du champ de conscience que par un travail quotidien sur Soi.
Cest lui essentiellement qui nous conduit vers la " personne " que chacun Est en profondeur.
Comme il est écrit dans le Yoga-Sûtra de Patanjali (I, 2, 3) selon la célébre traduction de Gérard Blitz: " Le yoga est larrêt des perturbations du mental.
Alors se révéle notre Centre, établi en soi-même. "
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Le corps comme instrument dévolution spirituelle
Lhomme est incarné ; il nest pas que "pur esprit".
Mystére de la vie, Mystére de lincarnation... Si lhomme est incarné, ce nest pas un hasard. Ou alors, il sagit du fameux hasard dont Albert Einstein disait quil est le nom que prend Dieu quand il veut rester anonyme...
Le corps... Cest notre lieu privilégié dapprentissage, de transformation, mais cest aussi le lieu où sexpriment nos paradoxes, nos angoisses...
Cest notre champ dexpériences, lempreinte de notre histoire... Selon que lon apprenne ou non à lécouter, à le respecter, il devient notre ami ou ennemi.
Et cest en cela que la pratique du yoga peut nous aider.
Lévolution intérieure authentique nadvient que par une pratique quotidienne, où se mêlent le visible et linvisible, la volonté et lacceptation.
Pour montrer la valeur de lexpérience, on sait tous quon peut décrire le goût du lait pendant des heures à quelquun qui nen a jamais goûté...
Les paroles ou les écrits seront incapables den donner le goût. H faut le savourer.
Aprés il devient possible den connaître la douceur.
II en est ainsi pour la démarche intérieure et le cheminement qui laccompagne. Pas de connaissance sans expérience.
Le hatha yoga est avant tout une pratique. Lexpérience ne saurait être communiqué du dehors, il est seulement possible dinviter à se mettre en route...
Et justement, quand on pratique, est-on homme, femme, énergie féminine, énergie masculine ?...
Cest lunion de ces deux énergies, de ces deux pôles qui constitue le fondement de toute pratique de hatha yoga.
Notre pratique peut être considérée comme un moyen de transcender cette dualité reconnue, acceptée, en se "situant au-delà des paires dopposés"
comme il est écrit dans la Bhagavad Gitâ et nous révéler notre unité originelle.
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Equilibrer tonicité et lâcher prise
Sthirasukham âsana (Yogasutra de Patanjali 11-46) " âsana, cest être fermement établi dans un espace heureux " selon la trés belle traduction de Gérard Blitz.
Sthira que lon peut traduire par ferme, solide, et sukha, la joie, le bonheur, laisance.
Pour quil y ait âsana, il faut quil y ait sthira, la fermeté, mais aussi sukha, laisance...
Si lorsque nous pratiquons, nous insistons uniquement sur sthira, on fait alors du "Ha-Ha" yoga, et si nous privigégions uniquement laisance, alors cest du "Tha-Tha "yoga.
Une véritable pratique doit à chaque instant équilibrer la fermeté et laisance. Là encore on retrouve les deux pôles...
Si on en renie un, si on en oublie un, ce nest plus du yoga... Équilibrer à chaque instant, le Ha et le Tha, la fermeté et laisance, dans notre pratique, cest être toujours neuf dans notre expérience...
Selon les jours, on peut avoir une tendance à être un peu plus sthira ou un peu plus sukha...Par une pratique juste de "Ha-Tha Yoga", on va "lier ensemble", équilibrer, reconnaître, accepter, ces deux déterminants qui caractérisent lhumain et par là même nous construire.
Notre façon de vivre, nos choix, nos priorités sont intrinséquement liés à notre pratique de yoga. Dans notre vie quotidienne, on a besoin de solidité, de fermeté, de volonté pour faire les choses, pour se battre face aux difficultés de la vie.
Mais cela ne suffit pas. Si nous ne sommes que sthira, que Ha, il nous manquera laisance, le lâcher prise, lacceptation, sukha, le Tha, tout aussi nécessaire pour accepter les vicissitudes de la vie, tous ces événements non voulus, souvent imprévisibles quil nous faut accepter si on veut les surmonter.
Toutes nos pratiques doivent être guidées par cette recherche dunité... Et pour cela nous avons à notre disposition une multitude "doutils". Que ce soit dans le choix ou la façon de vivre les âsana, les prânâyâma, les mantra pour certains, toutes les séances de hatha-yoga devraient rechercher cet état dunité si lon sen référe à létymologie même du nom de cette discipline.
Et même si on en a conscience, que de piéges nous guettent ! Un exemple : Dés que lon "fait" une posture, ce nest plus du yoga... Cela peut être une trés bonne gymnastique, mais puisque "faire" par définition signifie "réaliser hors de soi une chose matérielle" (cf. dictionnaire le Robert),
on comprend à quel point on ne peut pas "faire du yoga"... Le yoga, cest vivre une expérience, une expérience dunité. Or, que se passe-t-il, si un marteau piqueur se met en route sur la chaussée à côté de nous, lorsque lon pratique ?
Le plus souvent, on réagit au bruit, on lexclut, on le juge, on sy attache et par là même on se détache de notre pratique. On sinstalle dans la dualité avec ses limites, ses jugements et ses souffrances.
Mais admettons que lon réussisse à intégrer le bruit dissonant dans notre pratique, à linclure plutôt quà lexclure.
Simple à dire...
Et pourtant si vous avez déjà vécu cette expérience, vous savez que cest le chemin pour que sinstalle létat de yoga, létat dunité, car ainsi, en intégrant ce bruit dissonant dans notre expérience, on ne crée plus de différenciation entre le monde extérieur et notre monde intérieur.
Dans toutes les traditions où lon utilise le corps comme moyen dévolution spirituelle, comme dans le yoga, le zen...
la colonne vertébrale, axe central du corps, représente dans ce processus un élément essentiel.
Avoir un dos droit, où séquilibre la tonicité et le lâcher- prise pour que sinstalle spontanément la méditation...
LHomme daujourdhui semble déstabilisé, toujours dans la course de lAvoir et toujours insatisfait. Chercher la réponse en dehors de soi est parfois plus facile que de se tourner vers soi-même...
Et si on se référe à ce "mal du siécle" quest le mal de dos, ce nest peut-être pas sans lien avec ce manque dunité intérieure...
La gauche et la droite sont deux pôles, physiques, énergétiques et symboliques, qui doivent séquilibrer, "sépouser".
Se servir de cette dualité humaine comme dun moyen pour retrouver léquilibre entre nos deux pôles masculin et féminin, la tonicité et le lâcher prise, le côté droit et le côté gauche pour que de cette dualité "renaisse" létat dUnité Primordiale que chaque être recherche consciemment ou inconsciemment tout au long de sa vie,
cest le pari de cette pratique...
Cest de nos divisions que nous souffrons. Choisir, cest accepter dabandonner quelque chose... Chercher à lextérieur de soi-même notre bonheur, cest nous mettre en situation de dépendance, de manque...
Recréer létat de complétude originelle qui était celui de lhomme avant que les sexes naient été différenciés, même si ce nest que pour quelques minutes, se retrouver Un, cest échapper, pour quelques instants peut-être, à la souffrance de cette incomplétude...
Et progressivement au fur et à mesure de notre pratique, cet état dunité se prolonge...
On dit souvent que le yoga est un chemin...
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Quand la suspension respiratoire sinstalle spontanément...
Et le prânâyâma est sûrement un des chemins les plus puissants du yoga.
Inspirer, expirer, recevoir le souffle divin puis le rendre, recevoir et offrir...
cest encore et toujours le monde de la dualité.
Mais quand sinstalle spontanément la suspension (à ne pas confondre avec la rétention, qui est en rapport avec le "vouloir"),
on entre dans le monde de lUnité.
Quand spontanément la suspension respiratoire sinstalle, le voile de la dualité disparaît pour quapparaisse le "sans nom, sans forme".
Car dés quil y a forme ou nom, on entre dans le monde de la comparaison et de la dualité.
La respiration, et plus précisément le prânâyâma, ainsi vécu, devient un véritable guide sprituel qui conduit lêtre humain que nous sommes sur le chemin de notre accomplissement.
Lhomme qui a percé le mystére de la suspension se situe dans le mystére de lUn. II nest plus en lui dadhésion ou de refus.
il se situe au-delà des contraires. il transcende le monde de la dualité, le monde phénoménal, pour retrouver cet état intemporel où il nexiste ni jour ni nuit, ni soleil ni lune, ni homme ni femme, mais lEtre primordial...
"Quand il voit que lexistence diversifiée des êtres a ses racines dans lUnique, et que cest de Lui que tout procéde, alors il atteint lÉternel." Bhagavad Gitâ (XIII -30) Cest par cette reconquête de la Plénitude de lIndivisible que lEtre humain retrouve sa véritable Essence...
Auteur :
Evelyne Sanier Torre
Santosha, le contentement.
Exposée dans les "
Yoga Sutras" de Patanjali, santosha, le contentement, fait partie des cinq niyamas, qui décrivent plus spécifiquement les attitudes que l'on adopte envers soi-même : "santosha, le sentiment de contentement, est le fondement du bonheur, de la "joie suprême"("Yoga Sutra" II-42).
Patanjali nous encourage ici à perfectionner notre aptitude à être satisfait, même en l'absence des objets, personnes, circonstances, émotions désirés (c'est-à-dire qui plaisent au mental).
En effet, l'assouvissement des désirs nous donne du bonheur... pour un temps limité, suivi de l'escalade des désirs pour continuer à "être heureux".
Notre civilisation consumériste est largement fondée sur ce mode de fonctionnement. Et finalement, sommes-nous plus heureux avec tous nos "avoirs" ?
La proposition n'est pas "d'avoir ou ne pas avoir"... pour être heureux, mais plutôt de cultiver un état d'être d'où jaillit une joie profonde et durable.
Cela n'implique pas de fuir les objets ou les circonstances qui nous plaisent !
Et dans notre vie quotidienne ?
Il s'agit donc surtout de cultiver la pensée positive, de savoir se réjouir de linstant présent : une notion très moderne en psychologie et développement personnel, issue pourtant de la science du Yoga qui a plus de 2000 ans !
Une façon de souligner l'universalité du Yoga en tant que système complet de développement de l'être, héritage humain des générations passées, et qui nous concerne tous aujourd'hui.
La séance de yoga est un bon terrain d'entraînement pour la pratique du contentement : vis-à-vis de soi-même, bien sûr, quand ce corps ne veut pas prendre la posture suggérée par le prof avec détente et souplesse, est-ce que je peux rester souriant et heureux, accepter mon corps tel qu'il est aujourd'hui ?
Et plutôt que de se cristalliser sur nos manques et nos défauts (trop ci, pas assez ça), se réjouir de ce que l'on a atteint en donnant le meilleur de nous-même, car quel que soit l'état initial, on peut toujours progresser.
Mais aussi vis-à-vis du groupe : par exemple ne pas se laisser déranger (énerver ?!) par un(e) retardatair(e) qui s'installe bruyamment à côté de moi, prend tout son temps pour sortir son tapis, alors que j'étais prêt(e) à décoller pour le samadhi, dans un état de parfaite méditation !
Lorsque les circonstances nous sont favorables, il est plus facile d'être content.
C'est lorsque nous sommes confrontés à des situations stressantes que l'enseignement du yoga prend tout son sens, qui nous encourage à vivre en intimité avec notre être profond, à ne pas se laisser déranger par les circonstances extérieures.
C'est l'état intérieur avec lequel nous abordons la vie qui fait d'un événement une raison de se réjouir ou de se lamenter.
La pratique d'exprimer sa gratitude, à nous-mêmes d'abord, mais également aux autres, et surtout à notre source, est la première étape du contentement.
santosha peut d'ailleurs se concevoir comme la pratique active de la gratitude pour la vie qui nous est donnée.
Le contentement est à notre disposition dès aujourd'hui, exactement tels que nous sommes, telles que nos vies se déroulent à chaque instant, et ne nécessite aucune circonstance particulière.
Ce n'est pas quelque chose en dehors de nous-mêmes à laquelle nous devons aspirer ou que nous voulons atteindre.
Alors... en toutes circonstances, soyons optimistes !
Auteur Inconnu
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